THÉMATIQUE
Du fait que l’environnement parcours un espace virtuel irréel, dans l’ensemble des ambiances se développe une esthétique futuriste qui reprend le sentiment de désenchantement par l’utopie perdue de la science fiction.
Dans ces cas les espaces virtuellement matérialisés dévoilent une dystopie apocalyptique et ils apparaissent sombres, presque monochromatiques et inquiétants. Cependant, d’autres créateurs décident récupérer la couleur qui s’était modérée lors de l’étape précédente post conceptuelle et créer des objets avec des formes sensuelles de chromatisme brillant.
En général, cette expression artistique expérimente avec des contenus narratifs, bien traditionnels bien nouveaux qui ont l’habitude d’être plus immédiats, accessibles et émouvants que dans l’art vidéo réel, mais qui abordent d’une façon alinéale, insolite et fragmentée permettant souligner la sensation d’irréalité.
Le machinima naît dans cette ambiance de formes, d’impressions et de situations uniques. Il ne se limite pas au but de recréer une histoire inworlds, c’est à dire, dans le monde métavers, pour après l’exhiber. Par contre, la versatilité du moyen et les facilités de création permettent son application à d’autres buts, tels que la pré production de films réels pour répéter des scènes complexes sans besoin d’avoir recours à des acteurs réels, dans le terrain publicitaire, musical, scientifique, de programmes télévisés ou dans des documentaires.
Et même, dans le propre monde virtuel il existe des chaînes de télévision machinima avec des émissions en différé ou bien en live réalisés expressément pour être contemplés par une audience fidèle de centaines de milliers d’avatars dans le monde entier.
Les artistes immersifs et les réalisateurs de machinima sont héritiers d’une tradition créative précédente, mais ils ont introduit des canons d’innovation modifiant l’outil de création, les standards et changeant les paradigmes.
S T Y L E
Malgré cette étape d’expérimentation certains créateurs ont développé un style de réalisation reconnaissable. Des scènes surréalistes, parfois avec une base littéraire ou, moins souvent de bandes dessinées, et à d’autres occasions laissant libre l’imagination mais toujours en conservant un style d’identification propre inquiétant et sobre qui, quelques fois et dans le troublant, communique avec un Magritte virtualisé.
Des exemples de singes, de chaînes, de yeux qui tournent et, surtout, le temps représenté dans des sabliers ou dans des montres mécaniques que les personnages tentent de parcourir en sens inverse, accompagnés d’images de vanitas ou de tout autre personnification du temps fugit.
Certaines œuvres d’art virtuelles développent une histoire sous forme de puzzle qui se résout après avoir recueilli l’information répandue à travers plusieurs sims ou îles dans le cyber espace. Dans ces îles virtuelles plusieurs auteurs laissent des pistes et des leurres d’histoires faites de bites, prims, engrenages et mémoire. Parfois les récits parlent d’une solitude mélancolique et de relations affectives avec les robots et les êtres fantastiques.
Le style mécanique est extrêmement pointilleux et, dans certains cas, il se situe dans l’esthétique du steampunk. L’univers virtuel est peuplé de nombreux personnages et d’animaux mécaniques, tels que des insectes qui ouvrent leurs corps pour nous montrer leurs tripes métalliques. Parfois, il est parcouru par des labyrinthes interminables où seulement le silence habite près d’une trace de lumière. L’irréalité dans l’espace et dans le temps. La réalité miroir.
"LE CINÉMA EST MORT, VIVE LE CINÉMA"

Peter Greenaway a proclamé la mort du cinéma et le besoin d’incorporer les nouvelles expressions artistiques multimédia permettant le filmage avec l’interaction, l’immersion et qui soient de création populaire, tel que le Machinima.
Greenaway décrit l’univers virtuel métavers comme "un outil très sophistiqué qui combine des traditions de la peinture avec le cinéma et les arts graphiques en termes de tension et de création actuelle permettant une expression visuelle du langage jamais réussie auparavant."
L’Art Vidéo Machinima est le plus haut degré d’immersion virtuelle; il utilise la technique du filmage audiovisuel la plus récente. Machinima provient de machine + animation + cinéma.
Il ne s’agit pas de dessins ni d’images tridimensionnelles réalisées photogramme à photogramme. À l’égal du cinéma traditionnel, il s’agit d’un filmage en temps réel postérieurement édité et qui maintient uns structure cinématographique.
La différence avec le cinéma traditionnel réside dans le fait qu’il est enregistré dans une réalité différente, celle des mondes virtuels générés en 3D, dans l’environnement appelé "métavers".
La différence du machinima en ce qui concerne l’animation ou la création virtuelle CGI est basée sur le fait que le monde métavers existe préalablement, il ne faut pas dessiner les personnages, ni les objets, ni les ambiances. Les réalisateurs de machinimas réalisent l’enregistrement en temps réel. Les scènes se réalisent avec des acteurs – avatars, personnages virtuels conformant une représentation iconique d’une personne.
Peter Greenaway, a proclamé la mort du cinéma traditionnel et son remplacement par des expressions artistiques immersives multimédia telles que le machinima. Il propose la recherche des limitations du cinéma actuel pour le réinventer. Un défi que l’on perçoit aussi difficile et complexe comme nécessaire. Un moyen artistique sans une réinvention constante est condamné à disparaître.
Les artistes conceptuels virtuels utilisent les possibilités du monde métavers pour développer et donner forme à de nouvelles significations théoriques et artistiques. La thématique du machinima est plurale et se montre de façon kaléidoscopique comme un reflet de la société actuelle. Ils incorporent des arguments ramassant les inquiétudes et les intérêts de notre temps exprimées dans des courants, des styles et des genres différents comptant avec leur propre développement conceptuel et esthétique

Machinima, un nouveau art populaire de filmage né spontanément à l’écart des circuits traditionnels artistiques et cinématographiques, conforme une expression artistique actuelle qui relie l’industrie du cinéma avec le moyen de la vidéo, ajoute la sonorité de la vidéo-clip musicale et l’aspect spectaculaire des scénarii des jeux vidéo avec l’immédiateté communicative et participative des réseaux sociaux et des médias.
On appelle Machinima le résultat du filmage en direct des scénarii et des personnages, Avatars, peuplant le métavers. C’est un type nouveau de cinéma et d’art, de création libre, ouvert et populaire.
Il ne remplace aucun art précédent de la même façon que la photographie ne remplaça pas la représentation picturale, ou le cinéma - formé par des photogrammes successifs – ne remplaça pas à la photographie; au contraire, il s’ajoute aux autres moyens audiovisuels actuels avec des caractéristiques multimédia propres spécifiques qui reflètent les symptômes qui définissent notre temps.
La thématique du machinima est plurale et se montre de façon kaléidoscopique comme un reflet de la société actuelle. À l’égal d’autres manifestations artistiques et cinématographiques chaque réalisateur imprime sa forme ce qui fait qu’il existe plusieurs écoles, styles, genres et interprétations.
En général, ils incorporent des arguments ramassant les inquiétudes de notre temps exprimées dans des courants différents comptant avec leur propre développement conceptuel et esthétique. Ils expérimentent avec des contenus narratifs, bien traditionnels bien nouveaux qui, dans une première étape, ont l’habitude d’être plus immédiats, accessibles et émouvants que dans l’art vidéo réel, mais qui abordent d’une façon alinéale, insolite et fragmentée permettant souligner la sensation d’irréalité.
Les sujets de fond sont d’habitude utilisés par l’art actuel. Si bien, la nouvelle technologie rend facile relier l’image de certains symboles et allégories faisant référence à l’icône du grand observateur public orwellien reflété en divers ou en un œil énorme qui observe tout. Dans certains cas, des robots amis, des structures, des insectes, des engrenages de montres et des machines démodées, d’une référence claire cyberpunk et steampunk, sont des éléments récurrents se référant au cours du temps et à cette étape post industrielle, manifestant un sentiment de rapprochement et d’affinité envers les machines que partagent la plupart des artistes virtuels.
INTRODUCTION
MACHINIMA
“Le cinéma est mort. Il est mort en 1.983 quand la télécommande fut inventée. Il faut surfer sur la vague de la révolution numérique pour changer le mode de raconter les histoires avec des images. Le spectateur en tant que sujet passif ou l’écran unidirectionnel font parti du passé; le futur réside dans l’interactivité et les évènements. (Peter Greenaway)
Lainy Voom "Push.presented and exhibited in the World Expo Shanghai 2010 by OPEN THIS END. curator: Cristina García-Lasuén
Bryn Oh "No light. Utopia Islands.presented and exhibited in the World Expo Shanghai 2010 by OPEN THIS END. curator: Cristina García-Lasuén
Nina Camplin aka Fuschia Nightfire "Ce n'est pas une peinture by Gracie Kendal
Tom Jantol "Brief encounter" machinima.presented and exhibited in the World Expo Shanghai 2010 by OPEN THIS END. curator: Cristina García-Lasuén
Lainy Voom "Ctrl-Alt-Del" this film is dedicated to the wonderful Aino Baar :D
Tom Jantol "The Remake".presented and exhibited in the World Expo Shanghai 2010 by OPEN THIS END. curator: Cristina García-Lasuén
Tutsy Navarathna "A Journey into the Metaverse" (in French, English subtitles)
Lainy Voom "Push" filmscreen