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Pour certains auteurs, parmi lesquels Simón Marchán Fiz et Lucy R. Lippard, l’art nouveau, où l’on retrouve l’art numérique, s’implante dans un procès continu de dématérialisation de l’œuvre artistique qui se remonte à la fin du XIX siècle avec l’incorporation de la photographie Elle se voit augmentée postérieurement avec l’apparition du cinéma car il incorporait une nouvelle dimension espace – temporaire intangible dans la projection.

 

Elle continue avec l’apparition postérieure de l’art néo conceptuel où l’art objet disparaît pour être remplacé par l’art idée. Ce procès de dématérialisation de l’œuvre artistique continue dans l’actualité avec les techniques électroniques permettant une représentation numérique qui est virtualisée.

 

L’art a toujours eu une vision avancée à la réalité du moment où il se produisait. L’art actuel ne pouvait pas rester anachroniquement réduit à s’exprimer exclusivement avec les moyens créatifs des siècles passés et rester appart d’une réalité quotidienne de caractère numérique.

 

Depuis l’apparition publique d’Internet et des outils numériques et les possibilités qu’elles développent, aujourd’hui, pour toute activité que nous réalisons, prime l’utilisation des moyens électroniques. Par conséquent, les artistes actuels appartenant à la génération web et vivant dans un environnement technologique incorporent ces outils pour s’exprimer de façon créative avec simplicité.

 

La création artistique, toujours en avant garde, requérait utiliser les moyens de la technologie informatique aujourd’hui à sa portée pour rendre possible la réalisation d’œuvres d’art dans un moyen nouveau, la toile, et dans un environnement nouveau ou réalité, le virtuel ou le numérique. Les nouveaux outils permettent sa conversion en un interprète fidèle de la réalité contemporaine partageant la nature changeante, virtuelle et fragmentaire des moyens technologiques et des modernes réseaux sociaux et d’information.  

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Ce que l’on appelle l’art multimédia comprend différentes ressources expressives telles que l’art numérique, l’art vidéo, les installations interactives, le net.art, le digital art, le media art, le web art, l’art en ligne, l’animation en flash, le CD-Rom-art et ses hybrides ou dérivés.

 

Il est évident que le remplacement des pratiques manuelles ou analogiques exclusives artistiques par les nouveaux moyens numériques comportent de nouvelles possibilités d’expression, théoriques et créatives qui définissent avec une grande fidélité la réalité actuelle.

 

En définitive, nous assistons au développement d’un nouveau outil artistique qui permet innover dans plusieurs domaines et modifier des paramètres et des structures mais, tandis que, comme il est logique dans toute évolution, parfois il utilise aussi un langage qui est héritier d’époques précédentes et qui par conséquent maintient des liens avec une certaine tradition créative dans laquelle on reconnaît des structures esthétiques, plastiques et conceptuelles.

ART NUMÉRIQUE

Dans la création et le développement d’un nouveau imaginaire nous préciserons l’apport du philosophe Pierre Lévy, qui amplifie les théories philosophiques de  Gilles Deleuze sur la conception du virtuel comme une dimension du réel, incorporant de nouveaux aspects sur la pensée rhizome – grâce à la fusion et la convergence des réseaux numériques-, le cyber espace, la communication hypertextuelle, l’hypertexte et les nouveaux moyens de communication qui anticipent au web.

 

Lévy contribue à développer des notions telles que la cyber culture, la cyber démocratie et l’intelligence collective en réseau comprise comme “cette capacité des communautés virtuelles de stimuler la compétence combinée de leurs membres”. Il obtient des conclusions innovantes sur les sociétés basées dans la connaissance, démontrant l’efficacité des systèmes de connaissance partagée et inaugurant les arguments qui permettent développer et concrétiser un sens nouveau de la réalité, in appréhensible.

 

L  A    R   É   A   L   I   T  É     I   M   M   E   R   S   I   V   E   

 

À la suite de ces apports, un nouveau moyen imaginaire, connu tel que le monde métavers, apparaît.  Littérairement il est annoncé par Neal Stephenson dans “Snow Crash”, où l’idéal de la fiction incorpore des pratiques de certaines sciences humanistiques pour générer un monde qui met en relation et combine, tout au long de son développement dramatique, des aspects d’anciennes civilisations et de la culture actuelle de programmation qui utilise un langage binaire.

 

Le métavers, qui est généré par les programmes d’ordinateur et développé par différents environnements virtuels, même dans certains scénarii de jeux vidéo, a été proclamé par Peter Greenaway comme le nouveau moyen artistique et cinématographique qui permettra la naissance d’un nouveau type de cinéma, numérique et qui ne requiert pas de grands investissements, mais qui se réalise avec des équipes de travail en réseau et, parfois, grâce à des avatars. Nous l’appelons “Cinémapop”. Ce monde généré a aussi donné lieu à un type innovant d’art, intangible, immersif et interactif. L’art Immersif.

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INTRODUCTION

L’œuvre d’art numérique modifie notre perception précédente de l’espace et du temps, car elle ne s’ajuste pas aux paramètres espace temporaires qui régissent notre entourage, modifiant le procès créatif et le concept de la propre œuvre d’art. 

L'ART IMMERSIF

Nicolex Moonwall "Open This End"  

Virtual Worlds

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